Angélica Liddell

You are my destiny (Lo stupro di Lucrezia)

Archive 2014
Théâtre
1/5

Texte, mise en scène, scénographie et costumes, Angélica Liddell
Avec Joele Anastasi, Ugo Giacomazzi, Fabián Augusto Gómez Bohórquez, Julian Isenia, Lola Jiménez, Andrea Lanciotti, Angélica Liddell, Antonio L. Pedraza, Borja López, Emilio Marchese, Antonio Pauletta, Isaac Torres, Roberto de Sarno, Antonio Veneziano
Chœur ukrainien, Free Voice (Anatolii Landar, Oleksii Ievdokimov, Mykhailo Lytvynenko)
Traduction en français, Christilla Vasserot
Traduction en italien, Marilena de Chiara
Lumière, Carlos Marquerie
Son, Antonio Navarro
Régie lumière, Octavio Gómez
Direction technique, Marc Bartoló
Régie générale, Africa Rodríguez
Production et logistique, Mamen Adeva
Assistant à la direction, Julio Provencio
Directeur de production, Gumersindo Puche


Production déléguée Iaquinandi, S.L. // Production exécutive Prospero (Théâtre National de Bretagne – Rennes, Théâtre de Liège, Emilia Romagna Teatro Fondazione, Schaubühne am Lehniner Platz, Göteborgs Stadsteater, World Theatre Festival Zagreb, Festival of Athens and Epidaurus) // Coproduction deSingel Internationale Kunstcampus ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées ; Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme-Ardèche ; Odéon-Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Odéon-Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris // Avec la collaboration du Festival de Otoño a Primavera de la Comunidad de Madrid // Avec le soutien de la Comunidad de Madrid et le Ministerio de Educación, Cultura y Deporte – INAEM. // Remerciements à Alex Rigola et Biennale di Venezia pour avoir rendu possible la rencontre avec les acteurs. // Spectacle créé le 26 septembre 2014 au Théâtre National de Croatie / World Theatre Festival Zagreb
En partenariat avec France Culture

En 2009, l’Espagnole Angélica Liddell créait avec sa compagnie Atra Bilis La Maison de la force où six femmes disaient leur douleur, abordaient la violence des relations à l’autre quand cet autre est un homme. Au centre de la pièce, le monologue enragé d’Angélica Liddell évoquait un voyage à Venise, une ville devenue pour elle épicentre de la cruauté intime et collective.
Cinq ans plus tard, Liddell retrouve une Venise plus lumineuse, pour y camper son spectacle You Are My Destiny (Lo stupro di Lucrezia) (You Are My Destiny (Le viol de Lucrèce), sorte d’« envers rédempteur de La Maison de la force », selon ses propres mots. Sur scène, ses complices des précédents spectacles – Lola Jiménez et Fabián Augusto Gómez Bohórquez – côtoient des comédiens et des chanteurs rencontrés à Venise. La pièce porte un regard nouveau sur le viol de Lucrèce relaté par Tite-Live ou Shakespeare. Ce qu’elle met en scène, c’est aussi la rébellion de Lucrèce contre ce que l’histoire a voulu faire d’elle : une femme qui se suicide pour défendre sa vertu et sauver son honneur. La pièce n’est ni un pamphlet politique, ni un manifeste féministe. Elle est l’histoire d’un amour qui se prolonge au-delà de la mort. « Ce qui m’intéresse, explique Angélica Liddell, ce n’est pas l’ordre social mais le désordre des sentiments. Comprendre la relation entre le désir et la douleur. »